Constat post-électoral

C'était hier les élections municipales dans ma ville (comme dans une grande majorité des villes de France, certes). Hier, j'ai donc logiquement ouvert l'enveloppe marron avec les listes candidates, afin de trouver hypothétiquement un nom familier parmi les 300 prétendants au conseil municipal, mais aussi voir qui était candidat pour se faire probablement laminer par le maire en place depuis 31 ans, et choisir parmi eux pour qui voter pour mes toutes premières élections du genre, en fonction de leurs programmes (ou juste de leur étiquette, en raison d'un manque de motivation à lire ne seraient-ce que dix «points importants» pour chacun des six prospectus)...

(source TF1.fr)

Ce n'est pas une surprise pour moi de découvrir que ma ville est de gauche, au contraire! On est dans l'un des derniers départements communistes du monde (mais plus pour longtemps?), et le maire est là depuis longtemps et fait un travail exemplaire. Ce n'est donc pas franchement déstabilisant pour ma conception du monde de le voir réélu dès le premier tour avec un score encore plus net qu'il y a 7 ans.

Mais j'ai pris conscience hier du point auquel ma ville était à gauche!
Parce que même l'opposition est à gauche! Comme s'il ne fallait pas effrayer d'éventuels électeurs (ou pour espérer tromper les moins attentifs), la «liste de la majorité» allie l'UMP (en tout petit en bas du tract), le Nouveau Centre, le Parti Radical et la Gauche Moderne. Même en choisissant ma liste les yeux fermés, j'aurais pu trouver des accointances entre le programme et moi!

(Mais bon, j'ai quand même choisi sérieusement mon poulain.)

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