Un trick or treat de retard

Du coup, comment ne pas comprendre que Jack Skellington, organisateur de soirées d'Halloween depuis 1912, souhaite s'ouvrir à d'autres marchés et tente de se positionner sur le marché de la fête de Noël? Après tout, pourquoi son expérience et sa renommée ne lui permettraient pas de remplacer le Père Noël dans sa distribution de cadeaux? Seulement voilà, rien n'empêche d'envier ce qu'a le voisin, mais quand on ne sait pas faire, on ne fait pas, et pis c'est tout... C'est la morale à retenir de L'Étrange Noël de Monsieur Jack. À moins qu'il ne faille retenir de ce film l'univers foisonnant de Tim Burton, superbement mis en image par image par Henry Selick, techniquement impeccable, l'humour plutôt macabre des habitants de la ville d'Halloween, où les citrouilles chantent et les chauves sourient, pas tout à fait réceptifs aux concepts de paix sur Terre aux Hommes de bonne volonté, les chansons de Danny Elfman, déjà inspiré...

Entre un film en animation numérique et un film en prises de vue réelles, l'effet est sensiblement différent. Pour celui-ci, la 3D semble être une évidence sur certains plans, le film usant déjà dans sa première version des effets de profondeur. Sur d'autres, par contre, le procédé semble complètement absent, notamment lorsqu'un personnage se retrouve seul à l'écran. Il reste néanmoins que cette ressortie est aussi l'occasion de retrouver l'univers foisonnant de L'Étrange Noël de Monsieur Jack sur un grand écran...
Du moins si on habite Cannes, Forbach, Roubaix ou Paris.
Commentaires