Les histoires d'amour finissent mal, en général

Depuis toujours, le vendredi 13 et moi, on est plutôt potes.
Moi surtout, ne serait-ce que parce que je lui dois tout, ou au moins de solides bases.
Mais aujourd'hui, en ce vendredi 13 octobre 2006, j'en veux à son grand frère de 1984 de ne pas m'avoir fait naître aux Etats-Unis. Ou en Grande-Bretagne, mais quitte à refaire l'histoire, autant prendre le mieux, même si, en changeant cette donnée essentielle qu'est le lieu de naissance, ça n'aurait peut-être pas été le mieux, ou tout aurait été différent, mais au moins, je garderais naturellement un bon niveau en anglais, à moins d'être devenu un analphabète dans cette vie parallèle. Et alors, aujourd'hui, en ce vendredi 13 octobre 2006 (oui, je sais, je l'ai déjà dit mais mon billet n'a en fait pas grand chose à dire, alors il faut meubler), je n'aurais pas haï les traducteurs anglais/français dont les traductions ne sont pas instantanées.

Car enfin, dès ce vendredi 13 octobre 2006, j'aurais su le pourquoi du comment et le comment du pourquoi des désastreuses aventures des orphelins Baudelaire. Sans devoir attendre des mois entiers, j'aurais appris ce qu'il allait advenir de Klaus, Violette et Prunille, partis résoudre le mystère de VDC avec le Comte Olaf et son sourcil unique, sur leur frêle esquif après leur fuite de l'Hôtel Dénouement où le dénouement de ce mystère aurait dû avoir lieu, même si ce n'est naturellement pas la raison de son nom, ses concepteurs n'étant pas médiums.

Ce soir, je ne me poserais peut-être plus de questions à propos du tragique incendie de la maison des parents Baudelaire qui rendit tragiquement leurs enfants orphelins, ou de celui d'une clinique, d'un hôtel déjà évoqué, d'un cirque et de la plupart des lieux visités par les enfants au cours de leur périlleuse enquête pendant laquelle ils ont mis en évidence la puissance des opposants de VDC après le schisme, et leurs liens avec la presse populaire. Si ça se trouve, je me coucherais heureux des retrouvailles des orphelins Baudelaire et des triplés Beauxdraps, qui sont pourtant bien improbables tant la vie des Baudelaire est parsemée de pleurs et de désolation, et que si je voulais rire, j'aurais dû choisir de lire La Fête des Poneys.

Ou encore, j'aurais compris, entre les lignes, une partie de la tragédie de ce pauvre Lemony Snicket et de sa plus pauvre encore puisque décédée dans les flammes d'un incendie Béatrice, voire établi de manière certaine qu'il est bien le L des réunions VDC qui s'opposait à O que je subodore être Olaf depuis L'autobiographie non autorisée et malheureusement peu claire de Lemony Snicket (qui n'est donc au moins pas mort, ce que je soupçonnais aussi puisque c'est lui qui mène l'enquête sur les Baudelaire et écrit les ouvrages relatant son enquête sur leur enquête), même si cette partie-là de l'histoire aurait pu aussi être dévoilée partiellement dans l'ouvrage épistolaire Livre blanc des idées noires que j'aurais eu entre les mains depuis plus d'un mois.

Voilà pourquoi c'en est fini! Qu'on ne me parle plus de vendredi 13!

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Lilly-Fleur Pointeaux nue (n'est pas dans ce billet)

À lit ouvert

Le cadeau de Noël