LTODLCF, volume 4.01

Si j'en crois le fabuleux taux de participation aux élections européennes, il est temps de revenir aux fondamentaux, aux vraies valeurs françaises, sans s'occuper de tous ces gens autour de nous qui veulent juste nous compliquer la vie à cause du vin rosé ou font un caca nerveux sous prétexte qu'ils ne sont pas invités à une vague cérémonie protocolaire qui ne fait même pas l'objet d'un jour férié... Et naturellement, si je dis français en présence de ce blogue, je me réponds «trésor oublié de la chanson française».
D'autant que vous l'aurez remarqué, c'est la crise, jusque sur ce blogue. Et, croyez-moi, rien ne vaut une série de trésors oubliés de la chanson française pour relancer la machine. Les raisons sont trop nombreuses, c'est donc dès aujourd'hui que commence la quatrième saison estivale des TODLCF, soit deux semaines avant le début même de l'été, ce qui prouve combien ce blogue sait aussi être précurseur sur tout, tout en surfant à merveille sur l'actualité.

Pour aller encore plus loin dans l'originalité, sachez que cet été entier sera placé sous le signe de l'amour. En voilà un thème idéal pour oublier les soucis (à moins bien sûr d'être une espèce de névrosé qui serait incapable de laisser le passé redevenir le passé, mais heureusement que ces gens ne lisent ni n'écrivent ce blogue). Mais il s'agira donc de l'amour à la française, à l'image de la chanson du jour, L'amour à la française. Évidemment, pour les lecteurs fidèles de ce blogue, il apparaît inconcevable que ce titre des Fatals Picards trouve une place ici, alors qu'il a été largement évoqué en ces pages, bien plus -par exemple- qu'Estelle Lemée. Mais il faut pourtant être réaliste, autant Sébastien Tellier a su rebondir avec son titre eurovisionnesque, autant plus personne n'a vraiment entendu L'amour à la française après leur vingt-deuxième place, à moins d'avoir acheté et écouté leur album Pamplemousse mécanique.



I remember jolie demoiselle
The last summer, nous, la Tour Eiffel
I remember comme tu étais belle
So beautiful with your sac Chanel
Sur le pont de la Seine, let's do it again, again, again, again
You give me a rendez-vous, what is it, what is it?
Je le chercher à toi, dans les rues
Je ne suis pas venir car tu ne l'es plus
Je le regarde partout where are you
My heart is bleeding, oh I miss you
L'amour à la française, let's do it again, again, again, again
You give me a rendez-vous...


Ivan Callot
2007 Up Music

Commentaires

Rhum Raisin a dit…
Je dois dire que, plus de deux ans après, je comprends encore assez peu cette claque magistrale envoyée aux Fatals Ficards en 2007. Parce que moi, je trouvais ce mélange de franglais subtil, cet accent charmant, ce tempo bon et cette moue plaisante. Mais je dois bien prendre conscience que beaucoup d'autres gens ont trouvé cette chanson pourrie, me renvoyant sans concession vers mes supposés mauvais goûts musicaux. Alors qu'il est connu que mes goûts musicaux, comme les tiens, d'ailleurs, sont tout à fait respectables, et bien souvent de qualité (enfin, les miens plus que les tiens, mais nous n'allons pas entrer dans la polémique). La preuve, j'avais adoré aussi le "Comme un rêve" d'Estelle Lemée, de même que le controversé, et plus récent, "Jour de la mort de Johnny" des mêmes Fatals Picards, dont l'insuccès te donne finalement raison.
cecilette a dit…
Enfin de retour !
Toujours fan !
bisou !

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