Un coup de laque, et ça repart

Depuis tout ce temps, il ne s'est pas passé grand chose.

Mais j'ai vu Hairspray deux fois, en deux jours. Un instant, j'ai cru, juste avant la deuxième séance, que c'était une mauvaise idée de voir le même film à quelques heures dont une nuit d'intervalle, juste parce que j'étais sorti de la première séance en dansant dans les escaliers, malgré mon train de vie lymphatique de ces jours-ci. Mais non, rien à faire!

Dans Hairspray, il y a John Travolta un peu moins en voix que du temps de Grease mais pas aidé par son costume digne du Professeur Foldigue même pas gênant pour la crédibilité, il y a Michelle Pfeiffer de Grease 2 vocalement bluffante et parfaite en salope péroxydée, il y a Zac Efron de High School Musical: premiers pas sur scène pas sexy ni charismatique pour un sou hors de la couverture de Rolling Stone mais quand même très bon danseur/chanteur et excellent cligneur d'oeil, il y a Amanda Bynes de Ce que j'aime chez toi qui chante aussi pour qu'on soit certain qu'elle n'est pas là que pour sa choucroute et ses talents de suceuse (de sucettes), il y a Brittany Snow de Mes plus belles années qui fait la même chose que dans Mes plus belles années en moins sympa (mais elle ne l'était pas tellement à la fin de la saison 1, si je me souviens bien), il y a Christopher Walken de Voyage au bout de l'enfer (oui, la référence n'est pas idoine, mais je ne peux pas résumer la carrière de ce grand acteur à un clip de Fat Boy Slim, si?) qui délivre un numéro plus que sympathique avec John Travolta, il y a Queen Latifah de Chicago qui chante quand même bien et qui joue toujours mieux que Zac Efron, il y a James Marsden absolument parfait avec son sourire ultra-bright de présentateur télé des années 60...

Et dans Hairspray, il y a aussi Elijah Kelley de rien de notable et Nikki Blonsky de rien du tout pas toujours bien habillée, des numéros très bien filmés de twist, mashed potato, madison et autres réjouissances des sixties, des décors avec plein de couleurs pour mettre dans les yeux, de la pop et du rhythm and blues très efficaces pour mettre dans les oreilles, de l'humour qui évite d'être gras ou qui le sait quand il l'est.

Dans Hairspray, les situations n'ont rien d'original, les dialogues rien de transcendant, mais, et c'est le plus important, la vie est une comédie musicale! Nikki Blonsky clame son Good morning Baltimore à la ville entière en allant au lycée, et tout se règle par des chansons, y compris la ségrégation des Noirs, les problèmes d'obésité et l'ultra-catholicisme.

Hairspray, c'était même meilleur la seconde fois.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Lilly-Fleur Pointeaux nue (n'est pas dans ce billet)

À lit ouvert

The boys from Ipanema