Who's that boy?



Ceci, juste au-dessus, ce sont les trois premières minutes de Simon Werner a disparu... Et le début d'un horrible moment d'une heure et demie environ.
N'allez pas vous méprendre! Ce n'est pas le film qui est fautif. Au contraire, même! J'adore les films avec différents points de vue, qui se complètent au fur et à mesure pour résoudre un mystère. Le fait qu'on suive quatre lycéens, avec tout ce que ça implique de gens bizarres surnommés Punky Brewster, de vacheries entre amis ou envers les profs qui mettent des quarts de point, de dragueurs invétérés et de sentiments cachés, c'est même très positif. Qu'en plus, ça se passe en 1992, donc au temps béni des baladeurs cassette qu'on écoute sur son lit, porte fermée (et avant les téléphones portables, dont l'existence aurait, il faut bien l'avouer, ruiné la moitié du film), ça donne un côté un peu désuet, et donc intrigant, à cette disparition de Simon Werner (car, c'est un fait notable, le titre du film reflète tout à fait l'intrigue du film).


Non, le problème, c'est le type qu'on aperçoit dans le noir, à la fête, dès les premières minutes. «Frédéric». Cette voix, en fait, et surtout cette manière de parler. Même ce physique-dans-le-noir. Puis ce physique-pas-dans-le-noir, malgré des pulls tellement 1992 clairement une taille au-dessus. Tout a déclenché dans ma tête une masse de signaux me donnant l'impression que, oui, je connais ce type.
Que, oui, c'est même plus que ça, j'ai déjà fait un éloge de ce charmant garçon au charmant sourire sur ce blogue.
Mais quand? Pourquoi? Comment?
Et puis, pourquoi n'a-t-il pas sa partie rien que pour lui?

Et puis, c'est quoi, cette fin naze?
Parce que, oui, j'adore les films avec différents points de vue, qui se complètent au fur et à mesure pour résoudre un mystère, mais là, pas de bol, le mystère, c'est du flan.
Par exemple, après les trois premières minutes du film, vous avez possiblement une idée sur ce qui est arrivé à Simon Werner et je crains de ne pas pouvoir vous dire que vous avez tort, mais je crois même que vous seriez déçu si vous saviez les détails.
Limite, il faudrait sortir dix minutes avant la fin.

Tout n'a pas été perdu, toutefois, avec la fin du film, car, enfin, j'ai su: Frédéric, c'est Yan Tassin!
Évidemment que c'est lui!

Commentaires

Nataka a dit…
D'accord, Frédéric c'est Yan Tassin. Et donc ? Un petit lien peut-être ?
peace of cake a dit…
Quel excellent titre ! ;)
Pierre a dit…
Nataka, enfin! Quand j'ai vu Yan Tassin écrit, j'ai immédiatement trouvé qui c'était! C'était l'un des acteurs de NAP saison 4, la saison que France 2 a arrêté au bout de six épisodes, alors que c'est tellement une meilleure série que d'autres...

POC, oui, hein! Je trouve que j'ai été plutôt bien inspiré, sur ce coup-là.

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