LTODLCF, les stars AB (volume 13)

Treize, c'est bien connu, ça porte bonheur... Bon, bien sûr, si vous n'en pouvez plus de ces merveilles musicales qui arrivent ici un jour du Dorothée Magazine sur deux depuis plus de cinq mois, c'est pas de bol, mais que voulez-vous, on est psychorigide ou on ne l'est pas, et en l'occurrence, si vous n'étiez pas convaincus, un TODLCF est plus important que tout le reste. D'autant que là, maintenant, c'est les vacances, alors le public cible est disponible, et il ne faut surtout pas le laisser filer, même si la jeunesse d'aujourd'hui a des goûts bien trop mauvais pour comprendre la subtilité de la musique ABéenne... Ah! Quand je pense qu'il était un temps où les enfants représentaient les vraies valeurs, et n'étaient pas que des méchants rebelles!

Dans les années 80, on aurait donné le bon dieu sans confession à Sandrine et Stéphanie, les chantres des bisous et des câlins, en cette période troublée de crise économique. Si l'on devait trouver un défaut à ces deux demoiselles, ce serait bien compliqué. Peut-être qu'elles aient voulu chanter leurs messages de paix et d'amour, que ce soit dans Les bisous des Bisounours (à ne pas surtout pas confondre avec Bisou, bisou, gentil Bisounours), Bisou Noël, La chanson de Mon Petit Poney, ou Dis-moi Bioman aux côtés d'un sauveur du monde intergalactique. Mais ce sont des enfants, alors on ne peut pas leur reprocher de nous faire saigner les oreilles, parce que ce sont des enfants, donc forcément c'est mignon, et tant pis si c'est insupportable et que leurs voix sont un minimum camouflées par la chorale des enfants de Bondy si en plus elles chantent ensemble, c'est mignon, ou bien encore qu'elles trouvent rigolo de répéter dix-huit fois la même phrase avant que quelqu'un ne se décide à leur couper le micro, c'est mignon.

Sandrine et Stéphanie, depuis, ont peut-être sombré dans la drogue, écœurées par tant de bons sentiments, ou après avoir découvert que "Oui, c'est grâce à Mon petit poney" se chantait exactement comme "Le secret des boules de cristal", ou bien en prenant conscience que toute leur œuvre n'était que commerciale. Ou peut-être s'en sont-elles sorti, comme Julie Zénatti.
Nul ne le sait.
En tout cas, elles auront été les avant-dernières stars AB évoquées dans cette saga.

J'ai dans le coeur un grand ami secret
Un grand bonheur, c'est mon petit poney
J'ai dans ma vie, un copain qui me plaît
Doux et gentil, c'est mon petit poney
Il est sympa, si sympa qu'on voudrait
Être comme ça, comme mon petit poney
Il est toujours, toujours bien, toujours gai
Rempli d'amour, c'est mon petit poney
Il n'y a rien de plus doux qu'un ami
Et mon ami c'est mon petit poney
Il n'y a rien de plus fou, de plus gentil
Rien de plus parfait que mon petit poney
Il n'y a rien de meilleur qu'un bonheur
Et ce bonheur c'est mon petit poney
Et si j'ai dans la tête un air de fête
Oui c'est grâce à mon petit poney
Jean-François Porry/ Gérard Salesses
1987 AB Productions

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