La marche de l'Empereur
En ces temps de crise de visites, il est plus que temps de racoler pour inciter mes nombreux visiteurs googleurs à rester en ces murs et, bien sûr, les fidéliser, pour qu'ils reviennent avec entrain, qu'ils me laissent un commentaire, qu'ils fantasment sur moi, etc. Comme la majorité l'emporte (j'en suis navré pour les fans de Cécile Auclert, d'Ariane Brodier, de Laurent Luyat, de Christophe Debonneuil ou des Super Communs), que je ne peux rien faire pour ceux qui cherchent des choses impossibles, que je ne sais pas qui est à côté de Ben Affleck dans la grille Star Six Music et que la visite prochaine probable d'enfants m'empêche même d'évoquer d'autres marottes tout aussi passionnantes, je réponds à la requête de mon visiteur d'avant-hier à 12h18 (ce qui, après tout, ne manquera pas d'intéresser aussi mon visiteur d'hier à 18h44, ainsi que celui de 19h53, et aussi 20h46, 20h50 et six secondes plus tard ou bien ceux qui sont venus ce matin à 11h21, 11h45, 11h45 aussi et à 15h15 (Marignan), 16h43, 18h10, 20h43, 23h21, 26 ou 34 -pour se limiter aux seules dernières 36 heures), quitte à trahir mes convictions car, après tout, quand on racole, on oublie ses principes!
Voici donc, rien que pour toi, nouveau lecteur chéri, la chorégraphie du clip Papa Pingouin par Pigloo (même si cette version ne vaut rien à côté de l'originale de Sophie et Magaly que je ne t'en veux pas de ne pas connaître, tu es encore bien jeune et M6 est perfide, mais tu peux réparer cette erreur de jeunesse en l'écoutant ici). Elle commence, comme tu le sais sans doute, juste avant le refrain, c'est pourquoi il faut faire attention à ne pas rater le départ. En suivant la mesure des boum boum boum, tu commenceras donc par mettre ton pied gauche en avant, ainsi que ton bras droit, puis, comme si tu marchais mais sans avancer pour de vrai, tu feras de même avec ton pied droit et ton bras gauche, puis à nouveau avec ton pied gauche et ton bras droit, et encore avec ton pied droit et ton bras gauche.
Ca se complique un peu maintenant, tandis que le refrain commence vraiment, car tu dois alors amener tes bras sur ton torse et, dans un même mouvement, faire deux petits pas vers la gauche, sans avoir peur de donner un coup d'épaule à ton voisin. Et ensuite, plus dur encore, grâce à un petit saut, tu mets ton pied gauche légèrement en avant, en levant tes bras vers la gauche, puis vers la droite (en faisant passer tes mains sous ta tête et sans hésiter à bouger ton corps), puis vers la gauche.
Là, attention, tu serais naturellement tenté, emporté par le démon de la danse, celui qui, dans ce clip que tu aimes tant, convainc finalement le papa pingouin de rester avec son fils près du Pôle Nord (car, comme tu le sais sans doute, le pingouin vit au Nord tandis que le manchot vit au Sud, où il fait tellement plus doux), d'envoyer à nouveau tes bras à droite. Grâce à moi, tu ne seras pas la risée de tes amis à ta prochaine boum car tu sauras qu'à ce moment-là, il faut faire un quart de tour à droite tout en ramenant tes bras, que je te souhaite sincèrement d'être au nombre de deux, le long de ton corps, à la manière du pingouin, mais sans se moquer car ce n'est pas de sa faute s'il n'a pas choisi la meilleure façon de marcher. Poursuivant sur ta lancée, tu dois revenir à la position initiale en six temps, ou six pas, marqués par le rythme de la musique.
À ce stade-là, tu conviens que la chorégraphie d'Un monde parfait d'Ilona Mitrecey était bigrement plus simple, et tu remercies Dorothée, cette autre nouvelle chanteuse au prénom bizarre, de ne pas avoir agrémenté son clip d'une danse si complexe. Je te l'accorde, mais puisque Pigloo a arrêté de chanter, tu te doutes que le refrain touche à sa fin, et il serait dommage de t'arrêter si près du but, alors que Constant, ou Christopher, ou Anthony, ou Rayan, ou Caroline, ou Roxane, ou Shamila, ou Géraldine n'a d'yeux que pour toi. De plus, estime-toi heureux d'avoir été invité alors que tu utilises le mot bigrement.
Donc, de retour face à ton public, tu donnes un coup à droite et aussitôt un coup à gauche (n'hésite pas à t'entraîner devant ta glace pour réussir parfaitement ce mouvement) puis tu avances fièrement (oui, réellement!) de quatre pas en balançant tes bras, puis tu recules, comment veux-tu... Puis, à nouveau un quart de tour à droite, trois pas en avant, puis demi-tour sur le quatrième, et encore trois pas en avant (donc tu retournes sur tes pas) et un quart de tour sur le quatrième pour te retrouver à nouveau face à ton public, et enfin, tu te redresses.
Voilà, tu es devenu le roi de la piste, et tu vas pouvoir emballer n'importe qui, si tu n'oublies pas -eh oui!- que la chanson n'est pas finie, et que tu dois réexécuter ces mouvements deux fois encore. Donc, surtout, n'aie pas peur de travailler ta chorégraphie encore et encore et encore en regardant le clip, ou emprunte le disque à un de tes amis (qui l'a forcément acheté, le single n'est pas arrivé troisième des ventes sans raison). Maintenant, toute mon expérience en matière de surboum n'y changera rien: ton destin t'appartient!
Voici donc, rien que pour toi, nouveau lecteur chéri, la chorégraphie du clip Papa Pingouin par Pigloo (même si cette version ne vaut rien à côté de l'originale de Sophie et Magaly que je ne t'en veux pas de ne pas connaître, tu es encore bien jeune et M6 est perfide, mais tu peux réparer cette erreur de jeunesse en l'écoutant ici). Elle commence, comme tu le sais sans doute, juste avant le refrain, c'est pourquoi il faut faire attention à ne pas rater le départ. En suivant la mesure des boum boum boum, tu commenceras donc par mettre ton pied gauche en avant, ainsi que ton bras droit, puis, comme si tu marchais mais sans avancer pour de vrai, tu feras de même avec ton pied droit et ton bras gauche, puis à nouveau avec ton pied gauche et ton bras droit, et encore avec ton pied droit et ton bras gauche.
Ca se complique un peu maintenant, tandis que le refrain commence vraiment, car tu dois alors amener tes bras sur ton torse et, dans un même mouvement, faire deux petits pas vers la gauche, sans avoir peur de donner un coup d'épaule à ton voisin. Et ensuite, plus dur encore, grâce à un petit saut, tu mets ton pied gauche légèrement en avant, en levant tes bras vers la gauche, puis vers la droite (en faisant passer tes mains sous ta tête et sans hésiter à bouger ton corps), puis vers la gauche.
Là, attention, tu serais naturellement tenté, emporté par le démon de la danse, celui qui, dans ce clip que tu aimes tant, convainc finalement le papa pingouin de rester avec son fils près du Pôle Nord (car, comme tu le sais sans doute, le pingouin vit au Nord tandis que le manchot vit au Sud, où il fait tellement plus doux), d'envoyer à nouveau tes bras à droite. Grâce à moi, tu ne seras pas la risée de tes amis à ta prochaine boum car tu sauras qu'à ce moment-là, il faut faire un quart de tour à droite tout en ramenant tes bras, que je te souhaite sincèrement d'être au nombre de deux, le long de ton corps, à la manière du pingouin, mais sans se moquer car ce n'est pas de sa faute s'il n'a pas choisi la meilleure façon de marcher. Poursuivant sur ta lancée, tu dois revenir à la position initiale en six temps, ou six pas, marqués par le rythme de la musique.
À ce stade-là, tu conviens que la chorégraphie d'Un monde parfait d'Ilona Mitrecey était bigrement plus simple, et tu remercies Dorothée, cette autre nouvelle chanteuse au prénom bizarre, de ne pas avoir agrémenté son clip d'une danse si complexe. Je te l'accorde, mais puisque Pigloo a arrêté de chanter, tu te doutes que le refrain touche à sa fin, et il serait dommage de t'arrêter si près du but, alors que Constant, ou Christopher, ou Anthony, ou Rayan, ou Caroline, ou Roxane, ou Shamila, ou Géraldine n'a d'yeux que pour toi. De plus, estime-toi heureux d'avoir été invité alors que tu utilises le mot bigrement.
Donc, de retour face à ton public, tu donnes un coup à droite et aussitôt un coup à gauche (n'hésite pas à t'entraîner devant ta glace pour réussir parfaitement ce mouvement) puis tu avances fièrement (oui, réellement!) de quatre pas en balançant tes bras, puis tu recules, comment veux-tu... Puis, à nouveau un quart de tour à droite, trois pas en avant, puis demi-tour sur le quatrième, et encore trois pas en avant (donc tu retournes sur tes pas) et un quart de tour sur le quatrième pour te retrouver à nouveau face à ton public, et enfin, tu te redresses.
Voilà, tu es devenu le roi de la piste, et tu vas pouvoir emballer n'importe qui, si tu n'oublies pas -eh oui!- que la chanson n'est pas finie, et que tu dois réexécuter ces mouvements deux fois encore. Donc, surtout, n'aie pas peur de travailler ta chorégraphie encore et encore et encore en regardant le clip, ou emprunte le disque à un de tes amis (qui l'a forcément acheté, le single n'est pas arrivé troisième des ventes sans raison). Maintenant, toute mon expérience en matière de surboum n'y changera rien: ton destin t'appartient!
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