LAVISDEMOI

Je ne sais pas vous, mais moi, quand j'essaye de me rappeler les dernières victoires de l'Eurovision (pour l'avoir essayé vers 3h41 cette nuit, notez que je déconseille cette activité en remplacement d'un classique comptage de moutons un soir où le sommeil met un peu de temps à venir), il y a des années sur lesquelles je bute. Et 2013 en est le meilleur exemple, que j'associe si mal à Emmelie de Forest. Emmelie de Forest - Only Teardrops (Danemark - 2013 - 1er) Tout semblait si bien aller pour cette charmante Emmelie: une belle victoire (certes sans beaucoup de saveur et donc vite oubliée, malgré le clip a posteriori ci-dessus) et l'opportunité de toucher quelques droits d'auteur de plus l'année suivante en chantant l'hymne du concours 2014. Mais cela relève du détail, tant elle a su rester fidèle à ses valeurs. D'ailleurs, pourquoi de l'argent quand on ne porte pas de chaussures et qu'on confectionne soi-même ses robes à base de...

S'il y a bien une critique faite sans cesse à l'Eurovision, c'est que les votes sont odieusement pipeautés, et c'est sans doute ce qui explique que la durée de vie des règles de comptage tourne autour de trois ans. Avec comme objectif de donner un peu de poids aux jurys qui votent de façon bien plus neutre que les téléspectateurs. C'est bien connu: jamais un juré ne s'abaisserait à classer tel pays en tête par affinité géopolitique et, après tout, si ça arrivait, il serait nuancé par ses quatre collègues car, bien évidemment, il est impensable que cinq jurés classent en queue de peloton un pays par antipathie géopolitique et c'est forcément un hasard si ça arrive en Azerbaïdjan. C'est ainsi qu'en 2015, les jurés nationaux ont permis d'éviter le drame et de faire gagner la chanson préférée du public, juste parce qu'il avait succombé à en perdre la raison à un clin d’œil de lover italien. Il Volo - Grande Amore (Italie - 2015 - 3e) Rh...

Évidemment, comme chaque année, j'ai bien pensé à un ou deux trucs que j'aurais eu à raconter et, comme chaque année, la flemme l'a emporté. Nous revoilà, quasiment un an plus tard, et tout est encore à la même place, même pas dissimulé par une couche de poussière. Néanmoins, c'était il y a quasiment un an, alors rappelons-nous sans même avoir à chercher un billet plus bas: nous en étions restés là. Måns Zelmerlöw - Heroes (Suède - 2015 - 1er) Depuis, donc, j'ai bien pensé à un ou deux trucs que j'aurais eu à raconter, mais le temps a passé et ça ne serait plus vraiment pertinent. Alors qu'arrive le mois de mai, cela a-t-il un sens de se tourner vers, par exemple, le 3 octobre? C'était une autre année, et même une autre époque, le temps d' avant , et c'était un samedi soir. Une occasion presque unique de voir un vainqueur de l'Eurovision en concert en France, surfant sur le succès sans commune mesure de Heroes , resté DEUX SEMAINES au...