Avec Carrefour, je positive

Ma dernière visite à Carrefour, où je devais me rendre pour acheter de toute urgence quelques yaourts qui ne seraient pas périmés ainsi que du sucre en poudre pour mettre dedans (au moins dans ceux au parfum nature), m'a confirmé une fois de plus que j'ai un réel problème: je suis capable d'acheter n'importe quoi si ce n'est pas cher...


Mais honnêtement, à un euro le cédé single, c'est bien l'occasion ou jamais de réentendre If de Charlotte Gainsbourg qui est en soldes bien trop chère à la Fnac et Étienne Daho ou de pouvoir enfin ajouter un disque de Johnny Hallyday dans ma discothèque... Et puis, en fouillant encore un peu dans ce bac à disques et livres qui ressemblait un peu à un dépôt d'ordures, comment ne pas sauter sur l'opportunité d'acquérir à vil prix le premier single collector de Patxi, même si, en fait, je n'ai écouté son album qu'une fois?!


Je peux l'avouer, il s'en est fallu de peu que je prenne en main le single Je reste ghetto des Tragédie, leur meilleure chanson, mais la raison l'a emporté sur la passion... Du moins jusqu'à ce que, à force de fouiller au péril de ma vie et d'une infection du tétanos, au détour d'un disque de Royal Gigolos ou de Claude Nougaro, je trouve l'une de mes Grandes Quêtes De La Vie, prenant en main immédiatement l'objet tant convoité en y regardant à plusieurs reprises pour être sûr que je ne rêvais pas et en veillant alentour que personne ne tenterait de me piquer sous le nez cet exemplaire unique...


Je possède enfin Le Jour d'après de Chimène Badi, je peux mourir en paix.