Et Mylène est beeeeelle (critique cinématographique impartiale)
Ce qu'il y a de mieux, dans Arthur et les Minimoys, c'est la voix de Mylène Farmer (prononcez Farmère, à la PPDA) en Princesse Sélénia. Parce que cette ado casse-pieds, chipie, fonçeuse mais rigolote est à mille lieues de son personnage de névrosée suicidaire qui aime lécher les chauve-souris allongée nue sur les tombes des cimetières les nuits de pleine Lune. Ce décalage entre la Princesse Sélénia et Mylène Farmer est même très probablement ce qui rend le personnage si sympathique... à condition néanmoins de savoir que c'est Mylène qui double, tant sa voix est loin du filet qu'elle vend depuis vingt-deux ans et qu'on ne retrouve que lorsque la Princesse fredonne une marche nuptiale.
Bon, d'accord, j'admets, il n'y a pas que Mylène de bien dans Arthur et les Minimoys.
Il y a aussi Marc Lavoine, mais comme il ne chante pas et qu'à la place, il chuinte, il est encore moins reconnaissable.
Alain Bashung est bien aussi, en M Le Maudit, mais est-ce que j'ai vraiment une tête à écouter du Bashung?!
Sinon, Stomy Bugsy n'est pas mal non plus. Rohff est sans doute tout aussi convaincant, mais Qui est l'exemple? est beaucoup trop enfoui dans ma mémoire pour que mes oreilles aient tilté.
Bêtement, lancé dans ma liste de musiciens à laquelle s'ajoutent aussi Dick Rivers et Cut Killer, j'en aurais presque oublié Cartman de chez Cauet, qui fait pourtant un Bêtamèche très convaincant, aidé qu'il est par son personnage. C'est que, à ma décharge, les vrais comédiens (pardon à Mylène, Stomy, Alain, Marc ou Dick), qui s'occupent de la version française des acteurs pas connus des séquences filmées, sont lamentables, à commencer par Jean-Paul Rouve et Valérie Lemercier qui ont oublié comment ils avaient si bien fait respectivement sur Madagascar et Tarzan.
Pour Barbara Kelsch, la faute en revient clairement à l'insupportable Freddie Highmore de Charlie et la chocolaterie (dont c'est probablement le dernier film, heureusement), puisque Arthur est nettement plus intéressant dans sa version minimoye, bien que son avatar soit très très peu viril même pour un garçon de dix ans.
C'est d'ailleurs la critique évidente à faire au nouveau dernier film de Luc Besson: tout est mieux chez les Minimoys.
La première demi-heure, dans le vrai monde, si elle pose l'histoire, comme toutes les premières demi-heures du monde, n'en est pas moins soporifique, desservie donc à la fois par un mauvais doublage, un mauvais jeu d'acteur et des mauvais dialogues, capables de plomber une scène «burlesque» à la Maman, j'ai raté l'avion!. Et ce qui nuit à l'introduction nuit à la conclusion, forcément, avec cette fois-ci une pointe d'amertume tant le passage dans le monde des Minimoys est magnifique visuellement (un peu trop même, les premiers gags lors de la scène de bataille sont noyés par un festival de détails auxquels on ne veut pas faire attention puisqu'on vient de subir la première demi-heure, soporifique) et réellement divertissant, même si l'intrigue semble piocher allègrement dans un tas de références et offre un dénouement franchement mièvre (ainsi qu'un générique mal chanté par les enfants Besson et Serra, probablement pistonnés).
Grâce à ça, Arthur et les Minimoys n'est pas un mauvais film...
Mais je suis content d'avoir un minimum de virilité et de ne pas être, en plus, fan de Madonna, pour aller revoir le film en VO.
Bon, d'accord, j'admets, il n'y a pas que Mylène de bien dans Arthur et les Minimoys.
Il y a aussi Marc Lavoine, mais comme il ne chante pas et qu'à la place, il chuinte, il est encore moins reconnaissable.
Alain Bashung est bien aussi, en M Le Maudit, mais est-ce que j'ai vraiment une tête à écouter du Bashung?!
Sinon, Stomy Bugsy n'est pas mal non plus. Rohff est sans doute tout aussi convaincant, mais Qui est l'exemple? est beaucoup trop enfoui dans ma mémoire pour que mes oreilles aient tilté.
Bêtement, lancé dans ma liste de musiciens à laquelle s'ajoutent aussi Dick Rivers et Cut Killer, j'en aurais presque oublié Cartman de chez Cauet, qui fait pourtant un Bêtamèche très convaincant, aidé qu'il est par son personnage. C'est que, à ma décharge, les vrais comédiens (pardon à Mylène, Stomy, Alain, Marc ou Dick), qui s'occupent de la version française des acteurs pas connus des séquences filmées, sont lamentables, à commencer par Jean-Paul Rouve et Valérie Lemercier qui ont oublié comment ils avaient si bien fait respectivement sur Madagascar et Tarzan.
Pour Barbara Kelsch, la faute en revient clairement à l'insupportable Freddie Highmore de Charlie et la chocolaterie (dont c'est probablement le dernier film, heureusement), puisque Arthur est nettement plus intéressant dans sa version minimoye, bien que son avatar soit très très peu viril même pour un garçon de dix ans.
C'est d'ailleurs la critique évidente à faire au nouveau dernier film de Luc Besson: tout est mieux chez les Minimoys.
La première demi-heure, dans le vrai monde, si elle pose l'histoire, comme toutes les premières demi-heures du monde, n'en est pas moins soporifique, desservie donc à la fois par un mauvais doublage, un mauvais jeu d'acteur et des mauvais dialogues, capables de plomber une scène «burlesque» à la Maman, j'ai raté l'avion!. Et ce qui nuit à l'introduction nuit à la conclusion, forcément, avec cette fois-ci une pointe d'amertume tant le passage dans le monde des Minimoys est magnifique visuellement (un peu trop même, les premiers gags lors de la scène de bataille sont noyés par un festival de détails auxquels on ne veut pas faire attention puisqu'on vient de subir la première demi-heure, soporifique) et réellement divertissant, même si l'intrigue semble piocher allègrement dans un tas de références et offre un dénouement franchement mièvre (ainsi qu'un générique mal chanté par les enfants Besson et Serra, probablement pistonnés).
Grâce à ça, Arthur et les Minimoys n'est pas un mauvais film...
Mais je suis content d'avoir un minimum de virilité et de ne pas être, en plus, fan de Madonna, pour aller revoir le film en VO.
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