Mission Eurovision [7/12]
Ce n'est pas parce que c'est un jour férié qu'il faut en oublier que c'est bientôt la fin des vacances et que la rentrée approche. Aujourd'hui, pourquoi ne pas réviser quelques notions d'éducation civique? Et revenons à la base: être Français, c'est quoi? Évidemment, j'entends déjà les critiques affirmant que cette question est profondément rétrograde en ces temps d'Europe, ou peut-être même un peu raciste parce que, finalement, nous sommes tous Frères, mais quand même... non. Pour être Français, il faut, c'est le plus simple, être né en France d'au moins un parent français. Permettez-moi de digresser, mais je vais en profiter pour dévoiler un pan de ma vie privée: c'est mon cas.
Pfiou, voilà, je me sens libéré.
Enfin...
Comment dire...
Tant que j'en suis aux confessions identitaires, je dois avouer que j'ai fauté.
Malgré ce que je m'étais promis publiquement, je n'ai pas pu franchir le pas, le repoussant encore et encore, ne faisant même plus semblant d'essayer, regardant avec dédain cette cabine parfois sur mon chemin... Voilà, je m'appelle Pierre et ma carte d'identité montre encore mon souriant visage de quand j'avais dix ans... Ho, ce n'est pas grave, car avoir une carte d'identité n'est pas obligatoire en France et que je ressemble encore à ma tête de quand j'avais dix ans. La preuve, même si j'y vais chaque fois avec un soupçon de crainte qui ne peut que me rendre suspect, on ne m'a encore jamais exclu d'un bureau de vote pour cette raison!
Mais, au cours des neuf dernières années, il a pu, peut-être, l'air de rien, m'arriver de passer à l'étranger sans papiers valables. Et ça, c'est mal.
Mais je ne le fais plus, hein!
Et c'est chiant.
Il faudrait que je fasse des photos d'identité...
Mais concentrons-nous plutôt sur la chanson albanaise...
Le classement du jour:
Pfiou, voilà, je me sens libéré.
Enfin...
Comment dire...
Tant que j'en suis aux confessions identitaires, je dois avouer que j'ai fauté.
Malgré ce que je m'étais promis publiquement, je n'ai pas pu franchir le pas, le repoussant encore et encore, ne faisant même plus semblant d'essayer, regardant avec dédain cette cabine parfois sur mon chemin... Voilà, je m'appelle Pierre et ma carte d'identité montre encore mon souriant visage de quand j'avais dix ans... Ho, ce n'est pas grave, car avoir une carte d'identité n'est pas obligatoire en France et que je ressemble encore à ma tête de quand j'avais dix ans. La preuve, même si j'y vais chaque fois avec un soupçon de crainte qui ne peut que me rendre suspect, on ne m'a encore jamais exclu d'un bureau de vote pour cette raison!
Mais, au cours des neuf dernières années, il a pu, peut-être, l'air de rien, m'arriver de passer à l'étranger sans papiers valables. Et ça, c'est mal.
Mais je ne le fais plus, hein!
Et c'est chiant.
Il faudrait que je fasse des photos d'identité...
Mais concentrons-nous plutôt sur la chanson albanaise...
Adrian Lulgjuraj & Bledar Sejko - Identitet (Albanie)
Krista Siegfrids - Marry me (Finlande)
Hanna - Straight into love (Slovénie)
Le classement du jour:
- Slovénie, 4 points: l'intro électro m'a laissé croire à une chanson originale et en fait, absolument pas (et même pas du tout du tout). Ça n'est pas déplaisant mais il est clair que le casting des garçons torse nu sera déterminant.
- Albanie, 6 points: le mélange rock/musique traditionnelle (l'un comme l'autre à une échelle eurovisionnesque) n'est pas pour me déplaire. Curieusement, j'ai eu l'impression, dès le premier couplet, de connaître cette chanson, mais je ne sais pas si c'est positif ou négatif. Je choisis le mieux, parce que j'ai dodeliné un peu de la tête. Ça doit me rappeler une chanson que j'aime bien...
- Finlande, 7 points: il faut que je me méfie de l'effet Suisse et du clip possiblement meilleur que la chanson (ou pas, je trancherai le moment venu), mais cette espèce de Katy Perry m'a fait sourire. Musicalement, ça n'est pas révolutionnaire (je crois même que c'est parce que ça sonne Eurovision "moderne" que ça me plaît), mais je m'interroge beaucoup, comme pour la Suisse, sur la mise en scène le soir S. La choré dans la voiture me paraît difficile à reproduire.
Commentaires
Albanie. L’année dernière, si je ne m’abuse, ça ne m’avait pas dérangée que la chanson albanaise soit chantée en albanais. Cette fois, ça me dérange un peu. On sent la chanson à message, et malheureusement, le message ne passera pas. Sinon, c’est pas mal, l’intro ressemble presque à du U2. Juste l’intro.
Finlande. Oh dear. La fille cachée de Billie Piper et Maria Bello, en cuir et sous cocaïne. Je reviens quand j’ai fini de rire.
Ok, donc, si jamais je me marrie, je veux ÇA comme marche nuptiale. Je l’imposerai à la mairie si nécessaire.
Slovénie. La vidéo rame, j’ai le son mais pas l’image donc je ne juge que sur le son. C’est bruyant mais insignifiant, au tiers j’en ai déjà marre. A voir sur scène.
Mon classement du jour:
1/ Slovénie. J'aime beaucoup. C'est très banal et en même temps, c'est vivifiant. J'aime cette tecktonik au ralenti et cette chanteuse qui chante fort sur ces rythmes techno. Mais pour être objectif, je vous assure, nul besoin des garçons torse nu pour apprécier cette chanson qui a ses chances, j'en suis sûr.
2/ Finlande. En effet, c'est loin d'être révolutionnaire, mais ça a le mérite de bien bouger. Un peu trop sur-vitaminé à mon goût. Du sous Katy Perry, oui.
3/ Albanie. Bien trop bruyant pour mes oreilles. Et ce solo de guitare électrique au milieu est so 1982. Du sous U2, oui.