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LTODLCF, volume 4.07

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C'est un rituel: la rentrée rime avec Star Académy ! Il faut un peu feinter, certes, prendre l'accent américain mais pas l'aigu pour que les deux -e à la fin se lisent «i», mais c'est surtout pour pinailler, parce qu'il s'agit là, finalement, d'une expression idiomatique. Je tiens cependant à signaler que je suis un peu perplexe face à la tournure prise par l'émission cette année, au vu du premier prime de vendredi soir. Il s'agit évidemment d'une bonne idée d'avoir déjà abandonné l'hôtel de la rue Charlot pour renouer avec les grands espaces, mais quel était l'intérêt de les faire crapahuter avant de trouver où ils allaient vivre! Ces gens n'ont pas vu ce qui est arrivé aux audiences de La carte au trésor depuis qu'il faut aussi trouver les hélicoptères?! Et puis, surtout, je me demande si les candidats auront vraiment tout le confort qu'il faut pour travailler avec rigueur et précision et espérer progresser. Et le fait ...

Soirée diapo

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Il y a des signes qui ne trompent pas: avec les dernières du Juste prix , du News Show et des best-of de La méthode Cauet , ça sent la fin des vacances. Mais ça n'est pas grave, mes photos de vacances sont développées, pour en profiter une dernière fois et se rappeler les bons souvenirs, comment tout a commencé par une idée bizarre, rapidement suivie par une idée encore plus bizarre: passer dix heures en voiture avec des gens que je ne connais pas. Puis ce qui a suivi, la vie en communauté avec des gens croisés entre zéro et une fois, ce qui est possible même pour quelqu'un d'aussi nareux que moi, des repas de melon et de maïs, la vue sur la mer au petit-déjeuner, le store qui s'ouvre ou se ferme en appuyant sur un simple bouton, la lutte pour un seul ordinateur... Je pourrais évoquer comment, pourquoi ou quand j'ai passé des heures entières à la plage sans trop prendre de coups de soleil, raté une cascade au quatrième étage d'un immeuble sans même compenser a...

Ceux qui s'en allaient

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Dimanche 23 août, vers 21h15. Le Dr. Morris dort, il est réveillé par Lydia, qu'on n'avait plus vue aux urgences du Cook County depuis des siècles. Et moi, devant mon canapé, qui mélange un peu tout ce qui a pu se passer dans Urgences , je commence à jubiler, en repensant à la même scène, avec le Dr. Greene, un soir de juin 1996, où ma tante qui me gardait m'avait laissé regarder le premier épisode de cette série évènementielle, soutenue notamment par plein de T dans les Télérama que j'achetais pour lire en avant-première L'Affaire Francis Blake . Une patiente arrive, comme dans chaque épisode, mais pas comme dans chaque épisode; cette fois, elle est accompagnée d'une musique de fond, qui suit aussi le Dr. Gates pendant qu'il s'occupe d'une ado avec trop d'alcool dans le sang. Et, soudain... Le vrai générique d' Urgences commence! J'ai failli pleurer devant ce générique, tellement plus fort que son successeur inventé juste pour caser un...

Heelys, ça glisse (au pays des merveilles)

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Quelqu'un a dit un jour «Tu ne convoiteras ni la femme, ni la maison, ni rien de ce qui appartient à ton prochain», ce qui est sans doute une magnifique idée, mais Dieu sait qu'il n'a pas dû aller souvent dans mon centre commercial, car il saurait combien c'est difficile en pratique! Comment ne pas envier tous ces enfants gens en train de marcher tranquillou avant que, subitement, zioup!, ils se mettent à rouler sur leurs talons, sans montrer la moindre difficulté? C'est par cette simple constatation qu'une évidence s'est imposée à mon esprit: les Heelys, c'est cool! Ce fut d'abord un regret d'être doté de vrais pieds de grand, avant qu'un voisin vraiment grand passe un jour devant moi muni de telles chaussures, puis, lentement, c'est devenu une obsession: je devais essayer. Le besoin n'en était que plus fort en passant dans les magasins de chaussures, dans les rayons desquels, parfois, l'un ou l'autre enfant faisait des tour...

Alex, le disparu

Léo, tu es toujours bien coiffé, même avec tous ces cheveux un peu foufous sur ta tête... Et je ne dis pas ça parce que la simple évocation de ton nom fait exploser les boutons de mon pantalon les compteurs de visite de ce blogue. Mais, très honnêtement, ce n'était pas avec toi que j'avais rencard chaque matin, c'était avec Foudre ! D'autant que, grâce à cette saison 3, la série affirmait encore un peu plus son statut de Lost, les disparus français. Finies, pourtant, les histoires d'îles mystérieuses qui apparaissent et disparaissent. L'intrigue de cette année se concentrait sur des situations beaucoup plus rationnelles, tout juste quelques rites de passage, des âmes d'enfant échangées et des tribus mystérieuses riches en acteurs qui n'en sont vraiment pas, avec les traditions associées, qui font qu'un bête requin se fait qualifier d'«animal magique». Je pourrais évoquer les étranges connexions entre Sam et Alex, qui constituaient le mystère ...

LTODLCF, volume 4.06

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C'est bien beau de parler d'amour, mais l'amour, ça ne dure pas toujours toujours. Un jour, parfois, vient le jour où l'un trahit l'autre qui, trahi, le prend mal et c'est normal. Il est des séparations qui se passent bien, si l'on peut dire que c'est bien de se séparer, même si parfois, c'est visiblement le mieux. Et puis, parfois, ça dérape un peu. On s'envoie des assiettes, on s'insulte un peu, on se claque la porte au nez ou on se jette des valises pleines par la fenêtre. Être fougueux jusque dans la séparation. Jean Schultheis est de cette trempe-là. Ah, à Jean, il faut pas la lui faire, sinon, mawashi dans ta face! Jean ne laisse rien passer et te renvoie tout d'un coup en pleine tête, sans se soucier d'être désagréable. De toute façon, puisque c'est fini, à quoi bon? De là à en faire une chanson et à l'éditer sur disque, il n'y a qu'un pas, que Jean a franchi allègrement pour que le message passe bien dans l...

C'est toujours amer, le pamplemousse!

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C'est par ces mots que le terrible stratagème de Arthur Jugnot de Mademoiselle Navarro s'est mis en place hier après la dernière page de publicité de toute la vie de Éternelle . Par cette simple phrase apparemment sibylline, les méchants truands qui tenaient la maisonnée en otage (soit Arthur Jugnot, son rat Tomy et la ravissante Claire Keim aux seins si parfaits qui était outrageusement bâillonée) ont bu sans broncher le cocktail que leur otage Arthur Jugnot leur avait préparé avec amour, rhum et coca-cola, mais surtout une bonne dose du champignon égyptien qui aspire tout sur son passage et avait transformé précédemment la main de Guillaume Cramoisan de PJ en véritable sopalin dès qu'il la posait sur une surface humide. C'est ainsi que, une lampée plus tard, ces dangereux brigands, victimes de leur imprudence et du plan absolument machiavélique d'Arthur Jugnot, étaient transformés en deux momies mortes mais avec des cheveux et que le dénouement de toute la saga ...